Le jeu est des plus perturbants.
Brulant. Douloureux. Plaisant. Sensuel. Incompréhensible.
Mes lèvres
se glissent avec fébrilité sur la peau ardente, sur cette bouche close, sur cette
bouche qui retient son désir derrière cette muraille charnue.Mes doigts
griffent la peau, la meurtrissent avec délicatesse et fougue, avec douceur et
passion. Mon esprit s’est déconnecté. Il n’y a plus que la beauté, il n’y a
plus que l’envie, il n’y a plus que l’adoration de ce corps, de ce regard, de ces
paroles échangées.
Mais
elle fuit, se retient, me retient, me laisse venir, me repousse, m’enlace, m’embrasse,
m’embrase, me rejette. Sa mâchoire assaille le creux de mon cou, ses ongles s’enfoncent
dans ma chair. Elle retient mes ardeurs au creux de sa main d’une poigne d’acier,
je l’entends susurrer que je ne l’aurai point.
Elle
crie son refus, et murmure son désir.
Je la
veux. Et je quitte la pièce.
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